# 323 # [ ... ]

Le Samedi/23/5/09 à 16:16




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Des fois. J'me dis. Que plus le temps passe. Moins je passe ici te parler. Tu as du le voir toi aussi hein. C'est pas que je n'ai plus rien à dire. C'est pas que je ne vis plus rien. Au contraire. Depuis plus d'un an. Je ne vis que de plus en plus. De mieux en mieux. C'est juste que je ne trouve pas forcément les mots. C'est juste que je n'en prends pas forcément le temps. Faut que j'me motive un peu. Alors je me suis décidé. Et je suis venue te parler un petit peu. Ecrire quelques mots ici. A toi qui ne me comprends sûrement pas. Mais c'est rien. Parler pour ne rien dire. Ecrire pour ne rien dire. Avant hier soir. On est sorties tu sais avec ma Elle. Il y avait trois amis avec nous. C'était bien. Au départ, on devait juste allez chez eux. Et puis, on s'est motivés. On est sortis. Sans aucun but précis. On est passé à l'épicerie. On a acheter un petit pack. Deux p'tites bouteilles. Et puis on est partis à l'aventure dans les rues de la ville. On a marché. Ouaip. Marché au vent. Ca fait du bien tu peux pas imaginer. Marché jusqu'au bord de l'Isère. Décider de s'arrêter. De se poser un peu. Beaucoup. Ouvrir le pack. Faire tomber une bouteille à la mer. Voir un rat passer à deux pas de nous. Le trouver chou. Les autres pas trop. Ma pauvre bouteille. Quand j'y repense... Il parait qu'elle est au port de Marseille maintenant et qu'un pêcheur de là-bas va bientôt s'étonner de la pêcher. J'espère qu'il en prendra soin hein. Trois euros à la mer comme Elle a dit. Ouaip. Et alors ? Tant pis. C'était bien tu sais. J'ai beaucoup aimé. Et pis en fait, j'me dis que ça nous donne un avant goût de ce que sera, j'espère, Notre vie là-bas. Comme Elle le dit si bien. La Vie avec un grand V. La Vraie. Celle qui nous fait voir du pays. Qui nous fait sortir. Rencontrer du monde. Vivre enfin. Sans tout ce matériel et superflu auquel on s'habitue bien trop vite dans cette société. J'ai hâte si tu savais. Ca avance après tout. Les jours passent. On est le 22 déjà après tout. Dans un mois et une semaine on y sera. Ce putain d'exam sera passé. J'aurai pas encore les résultats mais je m'en fiche. Parce que, après tout, ça ne changera rien à mon futur. On ira là-bas deux mois. On reviendra en Septembre. On repartira je l'espère quelques mois après. On fera tout pour en tout cas. J'espère. J'espère ouaip. C'est un mot qui me plait ça. Avoir l'espoir. "Rattraper l'espoir qui nous fuit" comme le dit ma Belle. C'est exactemement ça. Ne jamais désespéré. Parce que c'est des petits riens qui font une vie en fait. C'est une petite soirée comme celle-ci qui fait du bien. C'est un camping il y a un peu plus d'une voire deux semaines je ne sais plus. C'est ce qu'on va vivre durant cet été. C'est ce qui reste en mémoire. Pour te rappeler que faut jamais oublier de vivre sa vie. Celle qu'on veut. Pas celle qu'on nous dit. Des fois. J'me dis. Que plus le temps passe. Moins je passe ici te parler. Mais tu le sais bien toi. Que j't'oublie pas. Que j'oublie rien.


MAYBE . OU PAS .

 
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Et on ose me dire que les trois magnifiques dessins du dessus sont plus jolis que les deux qui suivent hein c'est ça ?
Pfff. Si c'est pas triste ça. Pour la peine, je retourne à mes cours.


[ Deux dessins d'un ex Môsieur de cow' qui est toujours là mais qui ne poste plus. A qui je demande bien gentiment d'ailleurs de bien vouloir revenir pour cause de mort de May' sur la conscience sinon ;) | J'espère que ça ne te dérange pô d'ailleurs hein M'sieur. Sinon tu me le dis hein. ]


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# 302 # [ Vous avez vu vous aussi .. ]

Le Jeudi/19/3/09 à 13:50


         
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 Vous avez vu vous aussi. Ce ciel bleu. Ce soleil. Ce beau temps. Cet été qui est quasiment déjà là alors que l'hiver n'est en réalité pas encore fini. Il parait que c'est partout comme ça. Ou presque. Dans mon ancien chez moi c'est comme ça aussi en tout cas. Je sais pas vous mais c'est motivant je trouve. Pouvoir réouvrir les velux. Laisser le soleil passer dans l'appartement. Éteindre ce radiateur qui fait monter les factures d'électricité en un claquement de doigt. Pouvoir ce promener dehors. En t-shirt. Sans avoir froid. J'aime ce temps vous savez. Comme tout le monde vous allez me dire. Je sais. Mais je sais pas. Je l'aime parce que ça fait longtemps que je n'en avais pas profiter. Parce que ça faisait quatre années que je passais l'été enfermée dans ma chambre ou alors dehors sous un pull limite à col roulé. Parce que bien sûr il y a eu l'été dernier avant mais tout est allé tellement vite. La voir au mois de Mai. Attendre impatiemment le mois de Juillet pour La revoir. Venir en vacances pour la première fois depuis une bonne dizaine d'années avec ma Môman. Alors même si il y a eu cet accident à l'aller qui m'a sûrement fait avoir la peur de ma vie et qui a faillit nous faire faire demi-tour. C'est surtout. La voir. La revoir encore. Une fois chez Elle. Une fois dans l'appartement des vacances. Chamonix. J'aime me rappeler cette période. Même si c'était La voir deux jours pour L'attendre une semaine. Je m'en fiche. Ces deux week-end que nous avons passés. Je ne les oublierai jamais je crois. C'est pas possible. Et puis il y a eu ce retour en Picardie. Triste. Déprimée même je crois. Bloquée dans les embouteillages sous cette chaleur. Alors, oui, je savais qu'une quinzaine de jours plus tard. Je reprendrai le TGV direction Elle. On emménagera ensemble. Et on ne se quittera plus. Enfin. Puis ces quinze jours se sont transformés en trois jours. Des billets échangés au dernier moment. Un déménagement préparer en vitesse. Les questions et doutes d'un départ. La joie d'une vie à deux qui se dessine devant nous. Un été au final passé à une vitesse grand V. Et puis nous voilà. Huit mois plus tard. A voir un nouvel été prendre forme. Vous avez vu vous aussi. Ce ciel bleu. Ce soleil. Ce beau temps. Et ce qui le rend encore plus beau pour moi ce temps. C'est Sa présence vous savez. C'est Ce soleil. Mon Soleil. Qui lui ne disparait au fil des mois.. Ce Soleil qui traverse chacune des saisons. Cet Amour qui embellit ma vie de la plus belle des façons....


MAYBE. OU PAS .


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# 286 # [ Des petits trucs comme ça ... ]

Le Dimanche/25/1/09 à 12:28


 
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Y a des petits trucs comme ça qui vous font quelque chose. Qui font changer d'humeur. On se lève. Ni triste ni joyeux. Et puis, d'un seul coup. Ça change. Dans le bon ou le mauvais sens. Et bien là. Elle a mis de la musique en route. Elle a fini par écouté quelques unes de Leurs chansons. Je sais pas pourquoi. J'aime bien. Ça m'a donné le sourire. A l'intérieur. Ou à l'extérieur. Je sais pas si ça s'est vu. Peu m'importe. C'est des petites choses comme ça. Qui font que. Que c'est plus pareil que quelques secondes auparavant. Et puis j'sais pas. J'me dis que y a Elle qui vient p'tet samedi parce qu'il parait qu'on fait mon anniversaire. Alors ça aussi ça me donne le sourire. Ca me ferait vraiment plaisir. Et y a Lui qui ne peut pas venir. Ca aussi ça me fait plaisir. Même si ça ne se dit pas hein. C'est entre nous. Y a des choses comme ça. Qui nous gène chez les gens. Et une fois qu'on l'a remarqué. On ne peut plus le supporter. C'est là que l'on sait si l'on aime bien une personne ou non. Si on l'aime bien, on supporte ce défaut qui nous prend la tête. Si ce n'est pas le cas. Il nous est impossible de le supporter. Et bien là c'est le cas. Je n'y arrive pas. J'aime pas les gens qui parlent que d'eux. Qui s'aiment. Qui "aiment les gens qui les aiment" comme on lui a dit une fois. Ouaip. J'aime pas ça. Alors ça me donne le sourire toutes ces petites choses. Et puis y a Elle. Des fois, c'est vrai on oublie un peu tout ça. On oublie combien on peut tenir à une personne. Combien on peut l'aimer. On se prend la tête. Et puis y a que ça qui compte à ce moment précis. Alors que non. C'est pas ça la vie. Elle est là. Et même si parfois on oublie. Et bien je L'aime. Plus que tout au monde. Et y a rien qui ne changera ça. Jamais. C'est comme ça hein. Les petits moments de prise de tête ne sont rien à côté de ceux où je me rappelle combien Elle est importante pour moi. Qui me rappellent que sans Elle, c'est sûr, je ne serai pas là à ce jour. Ni ici, ni même là-bas. J'serai sous-terre. Ou alors au ciel. Comme vous voulez. C'est pareil pour moi. Morte d'une overdose. Ou alors d'une crise de manque. J'en sais rien. Mais ça aussi c'est pareil. Et puis surtout, ça ne change rien. C'est fini tout ça. J'suis ici maintenant. Avec Elle. Et à ce moment même. Je suis bien. Bien dans ma tête. Bien dans mon corps je n'irai pas jusque là mais je suis bien. Et être bien dans ma tête, c'est le plus important pour moi je crois. Elle a tellement eu du mal à me suivre durant ces dernières années cette petite tête qu'aujourd'hui ça doit lui faire un peu de repos. Et puis aussi ça fait quelques temps déjà que j'ai envie de reprendre le rythme d'avant de Maybe. De poster plus souvent oui. Je sais pas si c'est possible. Je crois que l'Humain a plus de facilité à écrire quand il est triste que quand il va bien. Et je ne compte pas retourner dans ma galère d'il y a quelques mois juste pour redonner à Maybe une séance quotidienne d'écriture. On se contentera de ça hein je crois. Et puis après tout.  Il ne suffit pas de grand chose hein. Juste des petits trucs comme ça qui vous font quelque chose. Qui font changer d'humeur. On se couche. Pas triste mais joyeux. Et puis d'un seul coup. Plus rien ne change. 


                              Patates Rats - C'est Du Propre


MAYBE . OU PAS .



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# 284 # [ Quinze ans à peine .. ]

Le Mardi/20/1/09 à 18:06

 

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     A quinze ans à peine depuis quelques jours, je touchais mon premier cacheton. Je le prenais. Quelques mois plus tard, c'était au tour de mon premier joint. Je ne parlerai pas de ma première clope quelques jours plus tard. Ouaip. J'ai tout commencé en quelques mois. Et tout dans le sens inverse en plus de ça. Ma première crise de manque n'a pas tardé je dois bien l'avouer. Manque de morphine dans le placard à pharmacie de ma mère. Manque de thunes pour acheter. Ce qui donne un manque d'hero dans le corps. A quinze ans. Je n'y crois toujours pas. Moi qui jusque là n'avait jamais rien touché. Pas une clope. Pas même une seule goutte d'alcool. Rien. Quedal. Nada. Nichts. Nothing. Niente. Comme vous voulez. Et bien on peut dire que je me suis rattrapée. C'était pourtant pas mon but. Je voulais juste aller bien. Qui ne le veut pas après tout hein. Et s'il y avait un truc que je n'aurai jamais pensé faire. C'est boire un verre. C'est con hein. J'me shootais à l'hero. J'fumais bedot sur bedot et clope sur clope. Mais à côté de ça je n'voulais pas avaler ne serait-ce qu'une gorgée d'alcool. Complètement débile la May' hein. Ouaip. Mais j'avais promis à ma mère vous savez. J'avais tout perdu en commençant mes conneries. Mais pas ça. Pas le respect que je pouvais lui porter. Je lui avais promis. Alors je tentais au possible de tenir ma promesse. Mais une fois dans l'engrenage. On n'contrôle plus rien après tout. Un premier verre. Puis un deuxième. Puis des soirées noyées dans l'alcool. A en être malade. Je me rappellerai toujours cette fois où je suis arrivée à la gare. Et qu'il a du me porter jusqu'à la voiture parce que je ne tenais plus debout. Opiacés, Alcool et Shit ne font pas bon ménage. Ce n'est pas une nouvelle. Je me rappellerai toujours son regard qu'Elle a eu sur moi à ce moment précis. A la fois dépitée et triste. Mais pas énervée. Non. Même pas. Je L'admire je crois. Si un jour j'avais la possibilité d'avoir un gosse, je ne sais pas si je serai assez forte pour ne pas m'énerver si je le vois rentrer dans un tel état. Mais Elle Elle l'a été. Elle a compris. Elle s'est sûrement rappelé que Elle aussi Elle a fait des bêtises. Qu'Elle aussi Elle a du faire une cure pour faire baisser son taux de Gama GT. Pour ne pas que l'état de son foie s'empire encore plus. Pour ne pas qu'Elle meurt dans les semaines qui suivaient. Elle a du se rappeler de ça. Alors Elle a essayer de comprendre. C'est tout. Elle m'a demandé si c'était la première fois. Si je ne touchais à rien d'autre. Et moi comme une conne. Ce que je me rappelle c'est avoir dit que oui c'était la première fois. Que non, je ne touchais à rien d'autre. Que, une fois, j'avais essayé un joint mais que ça ne m'avait pas plus. Alors que je ne faisait que ça à longueur de journée. Alors que je me servais en cachette la nuit dans son traitement pour avoir ma dose de came pour la journée. Elle a bien fini par le comprendre ça. Un peu plus d'un an plus tard. Alors Elle m'a demandé de faire une cure. Elle m'a emmené voir un médecin. Et il m'a dégoûté lui. Je ne pouvais même plus sortir un mot devant lui tellement il me répugné. Il a osé L'engueuler Elle alors que c'était à moi de prendre. Pas à Elle. Non. J'étais assez grande pour savoir ce que je faisais. Alors j'ai fini par céder. Quelques mois plus tard. Pour Elle. C'était il y a un peu plus de deux ans maintenant. Au mois de Novembre. Ma première cure. Mon premier échec. Pas le dernier. Puis ça a continué comme ça. Longtemps. Un peu plus de deux ans. Je me rappellerai toujours aussi ces trois semaines pendant lesquelles j'ai perdu plus de 12 kilos. Il y a eu mon premier shoot aussi. Mon premier sniff. Un peu de tout quoi. Puis les cures se sont succédées. Elles ont toutes raté. Pas assez de volonté peut-être. Pas assez de suivi sûrement. Parce que non, un antibiotique et un paracétamol ne m'ont pas suffit à stopper toutes ces prises quotidiennes. Non. Vraiment pas. En même temps, je n'ai pas bac plus 15 mais ça j'aurai pu le deviner sans en faire l'expérience. Vraiment. Puis il y a un peu plus d'un an. Il y a eu Elle. Ouaip. Elle. Rencontrée ici. Parmi les milliers de blogs qu'il doit y avoir sur cette plateforme. Alors là. Il y a eu l'espoir. L'espoir de m'en sortir. De commencer une nouvelle vie. De tout recommencer à zéro. Quelques semaines plus tard seulement, il s'est offert à moi la possibilité d'une nouvelle cure. J'ai réfléchit mais pas aussi longtemps que pour les précédentes. J'ai accepté. Je l'ai faite. Elle a échoué. J'ai échoué. Une nouvelle fois. Ma mère ne l'aura jamais sû. Elle n'aura jamais connu l'échec de cette dernière cure. Pour Elle. Tout s'est arrêté là. Quelques jours avant mon dix-huitième anniversaire. Pour Elle. C'est à ce moment là que je m'en suis sortie. C'est pas tout à fait vrai bien sûr. Mais à quelques semaines près. Trois semaines plus tard. Le 16 Février 2008. C'est la date de mon rendez-vous hebdomadaire chez le médecin de l'Association qui s'occupait de mon cas depuis trois ans maintenant. Et là, elle me demande si j'accepterai le traitement de substitution. Un peu comme une dernière chance vous voyez. Une dernière solution. Elle n'y croit pas trop alors elle me le dit. Clairement. Elle m'explique que ce traitement ne donne rien sans la volonté. Mais je l'ai. Je lui fait comprendre. En sortant de ce rendez-vous le sourire au lèvre. Mon premier réflèxe sera de Lui envoyer un message. A Elle. Elle est loin à ce moment là c'est vrai. Mais je me plais à imaginer un sourire sur son visage. Pourquoi pas aussi grand que celui qui s'est dessiné sur le mien. Je veux y croire. Alors je vais me poser dans un bar. Je commande un Coca pour la première fois depuis trois ans sûrement. Et je reprends le train direction chez moi. Passe à la pharmacie avec mon ordonnance à la main. Avec toujours ce même sourire. Puis je rentre à la maison. C'est à ce moment là que je dois annoncer à ma mère ce traitement. Mais comment lui dire puisque je ne suis pas censée avoir repris depuis ma sortie de cure. J'invente. Je mens plus précisément. Oui. Je lui dis que le médecin a préféré ne pas prendre de risque en me prescrivant ce traitement pour éviter une énième rechute. Ouaip. Pas terrible comme excuse. Je sais. Mais ça passe. Alors voilà. A ce jour. Je n'ai rien retouché. Plus d'opiacé dans ma vie. Plus de shit non plus. Quelques gouttes d'alcool à de rares occasions. Même s'il reste mes clopes quotidiennes que je ne suis pas prête de quitter. Et aujourd'hui. Elle est toujours là. A mes côtés. C'est dingue hein. J'aurai jamais cru. Et si j'ai écris cet article qui ne sert à rien maintenant. C'est juste pour dire que mon principal combat maintenant. C'est d'essayer de faire comprendre à tout ceux qui ont en tête l'idée de commencer ce genre d'âneries. Que ce n'est pas une solution. Que ça ne les mènera pas bien loin. Et que c'est même plus une vraie galère qu'autre chose. Parce que bien sûr, moi, je suis là aujourd'hui pour vous dire ça. Mais j'en ai vu plus d'un dans la salle d'attente de l'Association à qui il ne devait pas rester plus de quelques jours à vivre. Et ça. C'est le genre de truc que je ne veux plus jamais voir. Parce que c'est pas ça la vie. Ça. C'est juste une réelle saloperie vous savez.


MAYBE. OU PAS.

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# 279 # [ C'est une année comme les autres... ]

Le Jeudi/01/1/09 à 14:49


http://maybe.be.cowblog.fr/images/AnneGeddes100.jpgC'est une année comme les autres en vrai. Comme celle qui vient de passer. Comme celle qui passera. C'est juste une année de plus. Ou une de moins à vivre. Tout dépend de comment on veux voir ça. Et si les autres années, je voyais ça comme une année de moins à vivre et que ça me réjouissait. Je dois avouer qu'aujourd'hui, ce n'est plus le cas. C'est une année de plus qui commence à Ses côtés. C'est une autre année qui se termine pour la première fois depuis quelques années déjà, en dehors de ce qui a été ma chambre pendant 18 ans. C'est une année comme les autres qui arrive. Mais c'est une année du changement qui vient de passer. Je ne peux m'empêcher de me revoir il y a un an en arrière. A la même époque. Dans le lit de chez ma Grand-Mère. Allongée. Bien incapable de me lever et de mettre un pied devant l'autre. Alors je me revois dans ce lit, devant l'ordi, en train de poster. De passer un réveillon seule. Comme les deux précédents. Dans un état pitoyable. Je me faisais honte je crois. Je leur faisait honte c'est sûr. Honte comme jamais. Je me revois stressée à l'avance de cette nouvelle cure qui arrivait quelques jours plus tard. Ce serait mentir de dire que je savais que ce serait un échec. Mais il faut bien avouer que c'était quasiment une obligation. Il faut la volonté pour s'en sortir, c'est vrai. Je ne l'avais pas. Et puis en plus de la volonté, il faut une raison de s'en sortir. Je ne l'avais guère plus. Mais si je pouvais dire à cette époque que cette cure ne me mènerait à rien. Ce que j'étais bien incapable de dire c'est que un an plus tard, ce calvaire toucherait bientôt à sa fin. Alors bien sûr il me reste encore certainement des mois voire des années de traitement. Mais je m'en fiche. Je l'ai eu. Et ça fera onze mois ce mois-ci. C'est une années comme les autres. Mais celle qui vient de passer aura bouleversé ma vie à jamais. Ma raison de me battre est enfin venue jusqu'à moi. Elle est enfin apparue dans ma vie. Elle est arrivée. Elle m'a bousculée. Bouleversée. Donné de l'espoir. Appris à me battre. M'a apporté tout ce dont j'avais besoin. Tout ce que je cherchais à travers la came. Tout ce que cette saloperie m'a mis dans le sang et dans l'esprit. Elle me l'a donné. Simplement mais sûrement. Dans le coeur. Touchée. En plein coeur oui. Le calme. La sincérité. Le plaisir. Ces moments de bonheur. Et je sais que si aujourd'hui, je n'ai plus besoin de cette merde. C'est grâce à Elle. Et grâce à tout ce qu'Elle peut m'offrir au quotidien. Et je sais que si aujourd'hui, j'ai pu fêter pour la première fois le réveillon en quatre ans. C'est grâce à Elle. Et grâce à tout ses Amis qui ont sû m'accepter sans jamais paraître forcés. C'est une année comme les autres. Mais si cette année j'ai osé boire un verre. Ou deux. Ce n'est pas pour prendre une cuite. Ce n'est pas comme il y a un an. C'est différent. Tout est différent. C'est juste un premier verre depuis plus de onze mois. Juste ça. C'est bête. Mais c'est comme ça. C'est une vie qui se reconstruit peu à peu. Une vie qui a effectué un bon bout de chemin pendant cette dernière année. Alors voilà. Ce réveillon c'est l'espoir d'une vie qui va continuer sur cette lancée. C'est l'espoir d'entamer une deuxième année remplie d'Amour avec ma M'dame. Et puis c''est aussi l'espoir, pourquoi pas, d'un traitement qui serait terminé avant la fin de l'année. C'est une année comme les autres en vrai. Comme celle qui vient de passer. Comme celle qui passera. C'est juste une année de plus. Que je n'espère que encore meilleure que celle-ci. Juste une année de plus. Une. Qui a commencé depuis quelques heures maintenant...


MAYBE. OU PAS.




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