[361] Autosquattage...

Le Dimanche/01/8/21 à 18:31

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C’était il y a 15 ans et pourtant... On pense avancer, on pense mener sa vie comme on le veut ou comme on le peut. On pense même s’en être sortie. Et puis au final, Boom. En quelques jours, quelques semaines, quelques mois. On perd tout. Tout revient en arrière. On se retrouve comme il y a 15 ans. Seule. Dans un petit appart miteux. Sauf qu’il y a 15 ans, vous aviez l’excuse de l’adolescence. Maintenant, c’est terminé tout ça. C’est la crise de la trentaine tout au plus. C’est la crise tout court en fait. La came a laissé place à des cachetons qui te déglinguent tout autant. Les gens sont partis parce que... Parce que c’est comme ça. Parce que ça l’a toujours été. Et que ça le sera toujours. Il y a 15 ans, je pensais être au fond du trou. Mais en fait, aujourd’hui, je me rends compte que le trou était bien plus profond que ce que je pensais. Il y a 15 ans, je m’en suis sortie grâce à Elle. Aujourd’hui, Elle est toujours là vous savez. Je ne sais pas comment. Je ne sais pas pourquoi. Mais je dois lui rendre tout ce qu’Elle a fait pour moi. Surtout quand on en voit le résultat. On se dit qu’il aurait peut être pas fallut. On se dit qu’il ne faudrait sûrement pas. J’avais oublié tout ça pour être honnête. J’avais presque oublié qui j’étais parce que ça n’avait rien de glorieux. Et puis un matin, vous vous levez. Vous avez 30 ans. Et vous vous demandez si vous êtes plus heureuse aujourd’hui qu’avant. Vous êtes incapable de trouver la réponse. Après un an et demi de questionnements, de folie, de trous noirs. Vous avez un début de réponse. Alors vous vous dites que oui, il y a un problème. Oui, c’est sûr, il y en a un. C’est juste moi. 

 

[.Maybe.]

# 350 # [ Des soirs ... ]

Le Mardi/07/12/10 à 19:35


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_ Reprendre peu à peu ses marques. Et se dire qu'avant, ouais, avant, on arrivait à écrire tous les jours. Même plusieurs fois par jour des fois. Alors y a pas de raison. Suffit de se forcer un peu après tout. Mais c'est pas si facile. Pas évident au final de toujours mettre des mots sur tout. Mais je me suis promis d'essayer un maximum. Alors c'est ce que je fais. Après cette journée dans les magasins à faire les cadeaux. Parce que, ouais, mine de rien. Ca approche Noël. On s'en fiche hein. C'est vrai. Tant pis. Juste quelques mots pour dire que. Que pas grand chose au final. Que des fois, j'ai peur. Peur qu'Elle se rende compte de ce que je suis réellement. Peur qu'Elle laisse tomber parce que je n'en vaux vraiment pas la peine. Je sais que c'est con à dire. Mais c'est comme ça. Ca ne se contrôle pas. Alors des soirs comme hier, je ne dis rien. J'attends. En silence. Parce que c'est encore le meilleur moyen de ne pas dire de bêtises. Sinon, les mots sortent et l'instant d'après les regrets se font sentir. Mais en fait, je crois qu'il passer au dessus de tout ça. Parce que des soirs comme celui-ci, on s'en fiche au fond. Ce qui compte c'est des soirs comme ce soir. Des soirs où on se sent bien. Des soirs allongées l'une à côté de l'autre. Des soirs après une journée où on peut dire que l'on a vécu quelque chose. Des soirs où on se rend compte que si l'Autre n'était pas là, rien n'aurait d'intérêt. Des soirs où au lieu de voir des traits de colère ou d'ennui, je peux voir ce sourire... Qui lui va si bien, si vous saviez... _


Maybe. Ou pas.



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_ Un jour... Il faut savoir revenir. Enfin, il faudrait. Ou il faudra. Il faut savoir se forcer pour reprendre goût à l'écriture peut-être. C'était pas si mal au fond. Et puis, oui. Je ne sais même pas combien de temps je serai capable de tenir. Je ne sais même pas si je tiendrai le temps d'un article. Peut-être que oui. Ou alors non. J'essaie. Je m'embrouille. Mes mots ne veulent rien dire. Pourtant, tout est clair dans ma tête. Je sais ce que j'ai à faire. Je sais ce que je vis. Mais je ne sais plus le dire. Ou alors je ne l'ai jamais su. J'y ait peut-être juste cru. Mais j'ai eu tord. C'est ce qu'il faut croire. Ca fait tellement longtemps. Tellement de jours. De semaines. De mois. Il s'est passé tellement de choses. Tellement de bons moments. Pas mal de mauvais aussi. Mais j'ai fais face. Que dis-je. Nous avons fait face. Toujours ensemble. Malgré tout. Parce que, comme Elle le dit si souvent. Parce que, oui, à deux... On est plus fort. Beaucoup plus fort. Peut-être même beaucoup plus que ce que nous pouvons l'imaginer. Si vous saviez. Si vous saviez comme je ne pourrai rien faire sans Elle, même encore aujourd'hui. Je sais que ma vie ne tient toujours qu'à Elle au fond. Et quand je relis ces mots. Ecris il y a un peu plus de deux ans et demi maintenant. Je me rends compte du chemin parcouru. Mais je me rends aussi compte que même si le retour est souvent beaucoup plus long que l'aller... Malheureusement pour moi, la descente est toujours beaucoup plus rapide que la remontée. Et c'est comme ça, il faut faire avec. Et je fais. Comme je peux. Pour Lui montrer que je suis prête. Que je n'abandonnerai pas. Que je Lui dois tout. Qu'Elle et moi, c'est pas possible que ça s'arrête de si tôt. Même si des fois, c'est vrai qu'on dirait que ça va plus. Mais c'est que des "on dirait "... C'est pas réel. C'est vrai. C'est même tout le contraire. C'est juste pour nous montrer à quel point on est rien sans l'autre. C'est juste pour nous montrer que, oui, effectivement, à deux... On est plus fort... _

( Juste pour le souvenir ... )


Maybe. Ou pas.



# 347 # [ Aussi vite que .. ]

Le Mercredi/31/3/10 à 12:06

  
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     Tu as vu comme je reviens vite. Enfin assez. Je n'ai posté il y a seulement quelques jours et je suis déjà là. Après ce week-end chez les beaux-parents. Après ces essais de la Titine. Après ces goutes de pluies et surtout ce soleil. Après ces achats de pompes et de tongs pour le camping. Il nous reste un mois ici maintenant. Depuis que l'on veut quitter cette ville... Il nous reste un mois pour préparer les cartons. Pour résilier les contrats en tout genre. Un mois pour rendre cet appartement comme on l'a trouvé. Et vu les dégradations qu'il y a eu. Ca va pas être du gâteau. Un mois avant les quatre mois de camping. Ca va faire du bien au final. C'est vrai que le ménage c'est peut-être pas le top pour la plupart d'entre vous. Mais personnellement je trouve ça plutôt sympa quatre mois dans un lieu où tous les gens vont en vacances. J'ai toujours aussi peur pour octobre qu'Elle ne s'y plaise pas mais on verra bien après tout. Et puis ces musiques... Qui me rappellent le temps d'avant mais qui me donne quand même l'envie de sourire. Même si le temps n'a pas l'air d'accord avec moi pour aujourd'hui. Je crois qu'en ne postant plus, j'ai perdu l'habitude d'écrire. J'en ai toujours l'envie. Mais je n'ai plus les mots qui vont avec. Même si je ne les ai jamais eu en réalité. Ca s'est empiré. Réellement. Alors je vais arrêter le massacre pour aujourd'hui en essayant de revenir la prochaine fois avec un peu plus de talent. Désolée pour les yeux de ceux ou celles qui ont lu jusqu'ici. Paix à votre âme
. Je repars aussi vite que je suis venue.

MAYBE. OU PAS. 
   
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      Il parait qu'il serait temps que je revienne par ici... Que tu te sens abandonné. Et que le peu de lecteurs qui passent encore par ici de temps en temps se sentent autant abandonnés que toi.. Alors je reviens un peu par ici. C'est vrai que ça fait quelques temps. Que je ne poste vraiment plus régulièrement. Alors je ne te promets pas de m'y remettre absolument. Mais je vais essayer. Oui. Essayer. C'est quand même pas compliqué May' non. Non. Ca ne l'est pas. Je vais le faire. Comme je l'avais promis à la Mamzelle qui a eu la gentillesse de voir le magnifique habillage que vous pouvez voir en habillage par défaut. Mamzelle que je remercie encore une fois très fortement d'ailleurs. Mais au fond, tu le sais bien toi hein que je ne t'abandonne pas. Que je ne t'oublie pas. C'est pas possible ça de toute façon. Comme Elle l'a dit juste avant moi, tu m'as aidé, tu m'as très certainement sauvée aussi en partie. Tu as été mon confident. Tu as fait parti entière de ma vie de l'époque. Ouais. Et encore de celle d'aujourd'hui d'ailleurs. Même si ça se voit beaucoup moins. Tu m'as surtout sauvé la vie en me permettant de La rencontrer. Et c'est peut-être ça le plus beau cadeau que tu aies pu me faire. Sinon, la vie suit son cours au final. Tout va toujours aussi bien avec Elle. Même s'il y a des bas des fois. J'aime cette vie que l'on construit doucement ensemble. Je crois que je ne pourrait plus m'en passe pour tout te dire. Et puis, le traitement suit son cours aussi. Même si je sais que je ne suis toujours pas totalement guérie. Ca fait plus de deux ans maintenant que je n'ai rien retouché tu sais. Alors c'est que quelque part, il fonctionne forcément. Je sais que les moments les plus difficiles à vivre sont devant et pas dérrière avec lui mais bon. Je suis prête à me battre je crois. J'attends. J'attends la fin avec impatience pour pouvoir enfin dire que je m'en suis sortie. Et pas seulement que je suis "en guérison". Et Maman passe toujours son temps entre l'hôpital et les dettes. Frérot continue toujours ses conneries et empire son cas à chaque minute qui passe. Soeurette, elle continue son bout de chemin, elle grandit. Et nous, demain, on va chercher notre voiture. Enfin, Sa voiture en réalité. Puis dans un peu plus d'un mois, on part pour ce camping. Pour quatre mois et demi ouais. Ensuite, direction Amiens. On verra bien la vie là-bas. Tu sais au fond j'ai peur je crois. J'ai peur qu'Elle ne s'y plaise pas. Qu'Elle se sente obligée d'y aller, de dire oui, alors que ce n'est pas le cas. J'ai peur que cette vie lui manque. Et je ne le veux pas. Peut-être que ça se passera bien aussi. J'en sais rien. J'espère. Parce que je ne veux que Son bonheur moi. Rien d'autre. Il parait qu'il était temps que je revienne par ici... Cette suite de mots ne représentent pas grand chose au fond. C'est juste un peu de nouvelles. Comme ça. Au passage. Mais peut-être que tout ça prendra un sens si je lui donne une suite. Je vais essayer, je te l'ai dit. La volonté ne fait pas tout mais peut-être que ça suffira. Il parait qu'il était temps...


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