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      Il parait qu'il serait temps que je revienne par ici... Que tu te sens abandonné. Et que le peu de lecteurs qui passent encore par ici de temps en temps se sentent autant abandonnés que toi.. Alors je reviens un peu par ici. C'est vrai que ça fait quelques temps. Que je ne poste vraiment plus régulièrement. Alors je ne te promets pas de m'y remettre absolument. Mais je vais essayer. Oui. Essayer. C'est quand même pas compliqué May' non. Non. Ca ne l'est pas. Je vais le faire. Comme je l'avais promis à la Mamzelle qui a eu la gentillesse de voir le magnifique habillage que vous pouvez voir en habillage par défaut. Mamzelle que je remercie encore une fois très fortement d'ailleurs. Mais au fond, tu le sais bien toi hein que je ne t'abandonne pas. Que je ne t'oublie pas. C'est pas possible ça de toute façon. Comme Elle l'a dit juste avant moi, tu m'as aidé, tu m'as très certainement sauvée aussi en partie. Tu as été mon confident. Tu as fait parti entière de ma vie de l'époque. Ouais. Et encore de celle d'aujourd'hui d'ailleurs. Même si ça se voit beaucoup moins. Tu m'as surtout sauvé la vie en me permettant de La rencontrer. Et c'est peut-être ça le plus beau cadeau que tu aies pu me faire. Sinon, la vie suit son cours au final. Tout va toujours aussi bien avec Elle. Même s'il y a des bas des fois. J'aime cette vie que l'on construit doucement ensemble. Je crois que je ne pourrait plus m'en passe pour tout te dire. Et puis, le traitement suit son cours aussi. Même si je sais que je ne suis toujours pas totalement guérie. Ca fait plus de deux ans maintenant que je n'ai rien retouché tu sais. Alors c'est que quelque part, il fonctionne forcément. Je sais que les moments les plus difficiles à vivre sont devant et pas dérrière avec lui mais bon. Je suis prête à me battre je crois. J'attends. J'attends la fin avec impatience pour pouvoir enfin dire que je m'en suis sortie. Et pas seulement que je suis "en guérison". Et Maman passe toujours son temps entre l'hôpital et les dettes. Frérot continue toujours ses conneries et empire son cas à chaque minute qui passe. Soeurette, elle continue son bout de chemin, elle grandit. Et nous, demain, on va chercher notre voiture. Enfin, Sa voiture en réalité. Puis dans un peu plus d'un mois, on part pour ce camping. Pour quatre mois et demi ouais. Ensuite, direction Amiens. On verra bien la vie là-bas. Tu sais au fond j'ai peur je crois. J'ai peur qu'Elle ne s'y plaise pas. Qu'Elle se sente obligée d'y aller, de dire oui, alors que ce n'est pas le cas. J'ai peur que cette vie lui manque. Et je ne le veux pas. Peut-être que ça se passera bien aussi. J'en sais rien. J'espère. Parce que je ne veux que Son bonheur moi. Rien d'autre. Il parait qu'il était temps que je revienne par ici... Cette suite de mots ne représentent pas grand chose au fond. C'est juste un peu de nouvelles. Comme ça. Au passage. Mais peut-être que tout ça prendra un sens si je lui donne une suite. Je vais essayer, je te l'ai dit. La volonté ne fait pas tout mais peut-être que ça suffira. Il parait qu'il était temps...


#345# [ Parce qu'il faut bien que ... ]

Le Vendredi/26/3/10 à 17:17

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Chair chant corps -nous rirons-

Il est grand temps de secouer toute cette poussière. Ouvrir en grand les fenêtres de ce pauvre blog qui s'encrasse. Qui s'enterre. Personne pour le voir. Personne pour le remplir.  J'ai été patiente vous avez vu. Depuis décembre je n'ai rien dis (quoi que) J'ai laissé la petite Marie vivre sa vie mais là quand même. Non non et non. Il faut que je vienne sinon c'est lui qui va mourir à force qu'elle parte ailleurs. On peut même pas dire qu'elle a rien a dire. J'aurais honte si j'étais elle. Me laisser MOI venir faire le ménage. C'est pas comme une maison de campagne de certains qu'on oublie dans un coin non mais oh. Il l'a soutenu. Consolé. écouté sans jamais la juger et voilà comment il est remercier. Même pas un mot d'excuse RIEN RIEN. Elle s'en va sans un mots. Et elle pensait que j'allais me taire. Elle me connait MAL.

Voilà petit blog peut être que ces quelques mots f'ront revenir ta méchante "maîtresse"



Une lectrice abandonnée.

# 344 # [ Parce que ... ]

Le Samedi/26/12/09 à 21:48


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Parce qu'un jour ça me jouera un tour. C'est sûr.
C'est comme ça la vie. Un mauvais tour même certainement.
Peut-être que ça changera. Ou pas. C'est dur.
Dur de savoir, de comprendre, pourquoi ça. Pourquoi maintenant...

Parce que je suis là, devant ce PC. Un peu comme avant.
Je ne le veux pas. Non. Pourtant.
Mais je n'ai pas tant le choix en réalité.
Ton portable est éteint. Le mien non. En l'attente de l'accusé...

Parce que je suis là mais que j'ai hâte d'être mercredi au fond.
De Te retrouver, de comprendre, de m'excuser. Je ne sais pas.
Juste être là. Toi aussi. Toutes les deux. Sans faux-rebonds.
Pas d'erreurs permises. Aucune. Jamais je ne me pardonnerai ça...

Parce que des fois, j'aimerai pouvoir prier et être exaucée.
Même si je n'y crois pas. J'aurai aimé que ça puisse arriver.
Tu ne me liras très certainement pas avant que l'accusé arrive.
Le rallumeras-Tu à temps... M'éviteras-Tu la dérive...

Je sais que Tu sais et Tu sais que je sais.
Tu sais ce que je suis et ce que je ne suis pas.
Tu sais ce que je pense , ce que j'aimerai ne pas penser.
Tu sais que je T'aime hein et que tous ces défauts me tuent chaque fois...


MAYBE . OU PAS .


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Si Tu savais comme les minutes peuvent me paraitre longues loin de toi.
Comme un quart d'heure me parait une éternité.
Vivre me parait si difficile. Un peu comme autrefois.
Même si... Non. Pas totalement. En réalité...

Si Tu savais comme je me sens bête dans ce genre de moments.
Bête d'avoir peur. De stresser. Pour tout. pour rien. Tout le temps.
Sûrement est-ce l'Amour qui rend fou. Je ne le sais pas.
Mais c'est la seule explication plausible que j'ai trouvé jusque là...

Si Tu savais comme Te lire, T'entendre me rassure, à l'intérieur.
Même si l'inquiétude résiste et persiste malgré tout.
Même si ouais. Même si je continue d'avoir peur.
Je lutte contre tout ça en pensant à tout ce qui fait ce Nous...

Si Tu savais à quel point, quand j'y réfléchis, j'ai eu de la chance de Te trouver.
Toi. Toi. Et Toi seule. Pour un Nous de conte pour enfant.
Avec une Princesse, et un monstre dont je prend le rôle volontiers.
Avec Toi et moi pour un Nous qui rimera éternellement...

Si Tu savais comme je T'aime en fait y a pas d'autres mots.
Et c'est encore si faible. Comparé à ce que je ressens réellement.
Et malgré que les mots me fassent une nouvelle fois défaut.
Je Te le dis. Je Te le répètes. Je T'aime et Tu me manques déjà... Terriblement...



Maybe. Ou pas.




Chapitre 07 :

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    Je sors du rendez-vous. Je capitule un peu. J'accuse le coup je crois. Il me reste pas mal de temps avant mon train et de toute façon je n'ai pas envie de rentrer à la maison. Surtout pas. Alors je reste là. Et j'envoie un message à ma
Mère. « Coucou M'man. J'viens d'sortir du rendez-vous mais j'vais aller faire quelques magasins pour essayer d'trouver un cadeau à Jérèm'. J'reprendrai sûrement l'train d'16h10. Si jamais t'peux v'nir m'chercher à la gare. Sinon, j'rentrerai à pied c'est rien. Bisous. May' » Vous devez vous dire. P't*** la longueur du message. Oui. Je sais. Mais en même temps, il y a quelques temps maintenant que je n'ai plus d'amis alors du crédit, j'en ai. Donc je l'utilise très souvent pour ma Maman. Bref, c'est faux, bien évidement que je ne vais pas aller faire les magasins. J'ai autre chose à faire là, tout de suite, maintenant. Je vais commencer par aller me poser au bar un peu plus loin déjà. Celui où je vais à chaque fois que je suis dans cette ville et que je n'ai rien à y faire. J'y arrive. Je m'assois. Je commande une vodka orange. Comme d'habitude. Je sors un stylo, une feuille et je regarde le comportement des gens qui passent devant la terrasse. Je ne veux pas penser. Ou alors je pense trop. Dans tous les cas, ça ne me plait pas. Alors j'écris. Sur tout. Sur rien. Sur ci. Sur ça. Sur ce rendez-vous. Sur ce énième verre. J'ai fini. Je range mes affaires. Je paye. Je pars. Il est midi à peu près. Je me décide à aller faire un tour, partout et nul part à la fois. Et là, je les vois...

 

      Ils sont là, tout le petit groupe. Ca fait quelques temps que je ne les ai pas vu en vrai. Depuis que j'ai arrêté les cours en fait.

 

- Coucou toi !
- Bonjour vous tous ! Comment vous allez ?
- Bien, et toi ?
- Ca va. Vous faites quoi là ? Vous avez cours cet aprèm' ?
- Non, justement. On va acheter à boire là. Pis après, on va se poser chez E. On a dit aux parents qu'on avait cours cet aprem' donc voilà. Tu veux venir avec nous ?

- Hum... Bah si vous voulez. De toute façon, j'ai dit à ma Mère que je ne rentrai qu'en fin d'après-midi donc ouais. Vous allez où pour les courses ? Match ?- Ouais, à Match. C'est moins cher que l'reste quand même.

 

      Bon bah on est partis alors. On va jusqu'à Match. On choisit quelques bouteilles. On réunit nos sous. Deux bouteilles de Vodka. Une de Whisky. Une de Téquila. Jus d'orange. Coca. Jus de pomme. Bière. Pisang. Je n'ai pas vu tout ce qu'ils ont pris. Juste celles où j'étais là pour choisir. On passe à la caisse. Un peu plus de 70 euros. Et même si je trouve ça dommage de claquer aussi bêtement son argent. Tant pis. Ca me permettra d'oublier. Enfin...

 

     Ca y est. On arrive à son appartement. Il est à elle et à sa soeur en fait aussi mais elle n'est pas là cet après-midi. On rentre. On va se poser dans la petite pièce sur la droite. Deux petits lits sur les côtés séparés par une petite table basse. On s'installe. Sort les bouteilles. Elle nous amène des verres. On est huit. On se trouve chacun une petite place. On sort un jeu de cartes aussi. On enchaîne les jeux débiles. Tas de merde. Trou du cul. Pouilleux. Et les verres aussi. Vodka orange. Vodka pomme. Ils n'aiment pas la vodka pomme. Mais je trouve que ça passe tout seul. Alors je récupère leur verre. Chacun leur tour. Je ne les compte même plus. On fait un pouilleux massacreur maintenant. Je ne sais pas si vous connaissez mais on s'en fiche un peu en même temps. Le système, c'est juste que celui ou celle qui perd se fait martyriser la main. Je n'ai jamais été très chanceuse au jeu. Alors encore moins dans cet état. Les verres ingurgités commencent à se faire sentir. Et les joints tournent les uns à la suite des autres. On est seulement trois filles pour cinq garçons alors autant vous dire que les mains en souffre très sérieusement. Les veines pètent. Les mains deviennent bleues, violacées. Mais c'est rien. C'est marrant. Et puis je m'en fiche. Je ne sens pas vraiment la douleur là. J'ai besoin d'un peu d'air. Je sors me fumer une clope. J'en profite pour reprendre un cachet. Celui de ce matin a vite perdu son effet. Je retourne à l'intérieur. Je ne sais plus trop où je suis en fait. Je ne me sens ni bien ni mal pour le moment. Les bouteilles continuent de se vider. Le bureau en face du lit est devenu un vrai bordel de mélange de miettes de tabac, de bouts de shit, de verres renversés. Et puis, il y a Lui qui veut coucher avec Elle et qui tente des approches plus ou moins délicates qui échouent plus qu'autre chose. Les autres le trouvent un peu vulgaire et déplacé. Personnellement, je m'en fiche un peu. Je suis plutôt dans mon monde et puis, c'est leurs affaires. C'est entre eux deux de toute façon.

 

       Une fois les bouteilles vidées, les paquets de clopes ruinés, et les bouts de shit partis en fumée, les nausées commencent à apparaître. Je me trouve un petit coin tranquille où je peux posément attendre la fin et que tout ce beau monde retourne enfin chez soi pour que je puisse en faire de même.

 

      Il est 15h45, il faut y aller maintenant si on veut avoir notre train. Ceux qui habitent dans la ville vont direction le bus pour rentrer chez eux. Et les autres, on va à la gare. La route prend un peu plus de temps que prévu et j'ai un peu de mal à suivre les trottoirs. Il paraît que je marche un peu trop au milieu de la route et que c'est un peu trop risqué dans une ville de plus de 100 000 habitants. Alors il m'attrape le bras. Et c'est de cette manière que l'on avance très laborieusement vers la gare. On arrive pile à temps. On est un peu juste. Mais si on court un peu, on peut l'avoir. On est encore 5 dont 3 à prendre le même train. Et puis il y a E. qui retourne chez elle et qui invite F. à dormir chez elle pour ce soir. Le train est là, et nous, on est sur le quai. Mais cette petite course m'a complètement retournée personnellement. Je me recule, m'appuie sur un distributeur pour pouvoir reprendre ma respiration. Mais alcool, shit, clopes, et cachetons ne font pas bon ménage. Je vomis. Et les autres sont déjà montés dans le train...


MAYBE. OU PAS .


 

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