Put*** je l'avais oublié celui-là... Il veut que je me connecte à msn. Mais j'ai pas envie. Alors j'aime pas ça. Mais je mens. Je lui dit que internet a couper chez moi. Je ne veux plus l'entendre. Le voir. Plus rien de tout ça. C'est qui ce monsieur vous demandez-vous ? Hum.. Comment dire. Mon «copain». Enfin, mon ex plutôt. Ex qui s'ignore ex mais ex quand même après tout. Je n'ose pas lui dire que je ne l'aime plus. Je n'ose pas lui dire que je me pose des questions. Je veux juste ne plus l'entendre. Plus jamais. Ouai. Alors il raccroche. Tant mieux. Débarrassée. Enfin. C'est pas bien je sais. Et puis de toute façon, il faut bien dire qu'il ne pourra pas vérifier alors bon. Ca m'arrange bien. Il habite trop loin pour ça. Un peu plus de 3 000 kilomètres. C'est loin hein. C'est bien. Peut-être qu'il comprendra un jour que je me suis lassée. Que j'en ai eu marre. Que je ne suis pas faite pour ça. Pas faite pour cette vie là. En attendant, c'est bien beau de dire des âneries, mais internet fonctionne toujours ici. Alors j'y retourne.
Comme tous les soirs, je me connecte à msn. J'y passe des heures et des heures. Je parle à tout le monde et n'importe qui. Enfin, surtout à pas grand monde d'ailleurs. En fait, je parle juste à lui dont je vous parlais un peu plus tôt. Je l'ai rencontré sur cow'. J'aime beaucoup son monde. Il est plus vieux mais j'aurai pas dit en le lisant. Je lui parle mais je ne l'écoute pas toujours. J'aime pas qu'on me dise quoi faire vous savez. Et lui, il me dit souvent d'arrêter mes conneries. Mais j'en ai pas envie en fait. C'est ça ma vie moi maintenant. Je m'en fiche. La came. Le net. La clope. C'est ce qui me permet de survivre ici. Je crois qu'on m'enlèverai n'importe laquelle de ces trois choses. Je ne pourrai plus. Je ne pourrai plus vivre sans. Ca fait bien longtemps que tout ça fait parti de ma vie. C'est moi maintenant. C'est tout moi. Et puis, ces derniers jours aussi, il y a elle. « Heart.Of.St0ne » Ca fait quelques commentaires qu'elle me laisse. Ils sont gentils. Elle me dit elle aussi de ne pas laisser tomber. De continuer de me battre. Je sais. Je sais. Alors je me dis que, pour une fois, je vais faire un effort contre ma timidité. Je vais aller lui rendre visite. Et lui répondre...
La semaine suivante, le jour de mon rendez-vous hebdomadaire chez le médecin. Je prends le train à 9heures. J'y vais. La même chose que d'habitude. Mais elle s'inquiète je crois. Elle me regarde bizarre. Je n'aime pas ce regard. Il me fait peur.
- Marie ?
- Oui ?
- Tu sais, si tu continues comme ça et que tu ne fais rien pour changer tout ça, je mets ma main à couper que tu ne connaitras pas ta 18ème année. Je suis désolée de te le dire comme ça mais...
- C'est rien...
Je reste bouche bée par ces mots qui viennent de sortir de sa bouche. Bien sûr que c'est possible que je ne la connaisse pas. Mais qui lui dit que j'en ai envie de la vivre cette 18ème année. Rien. Ni personne. Sûrement pas moi...
MAYBE. OU PAS .
je viens lire la suite , ce chapitre 6.
eh oui cowblog --msn --- un tout qui permet de discuter ,d'aider parfois les uns et les autres même si il y'a ce côté virtuel il y'a aussiun côté soutien humain ,un si peu de l'un peut apporter quelques fois beaucoup à l'autre .Eh oui chacun a son chemin de vie , ses choix et à cette époque là tu aurais pu faire le choix de ne pas atteindre cette 18 ème année et tu l'as fais alors super !!!! car même si la vie en ce monde n'est pas toujours facile il est bon de garder en soi l'espoir et d'y croire .
te souhaitant une bonne journée , bises et A+ de monsieur le poète Emmanuel d'un coin de Picardie