J'y arrive pas et tu le sais toi... J'espère que tu n'y vois pas de là où tu es... Tu ne dois pas me voir dans cet état... Les journées passent mais elles sont plus dures les unes que les autres... Je ne comprends pas tout... Et les gens n'ont pas l'air de comprendre non plus tu sais... Ils ne comprennent pas pourquoi ça me met dans un tel état... Ils ne comprennent pas tout ce que tu étais pour moi... Ils ne comprennent pas la merde qu'a laissé ton départ... Ils ne peuvent pas savoir... Et je suis d'un putain d'égoïsme... J'espère vraiment que tu ne vois plus rien de là où tu es... Que tu as vu tout le monde qui est venu pour toi jusqu'à mardi... Et puis qu'après tu as rejoins Pépé en oubliant ici... Si nous on doit continuer de vivre notre vie, vous, vous devez maintenant vivre votre mort... De toute façon, ici, plus rien n'a de sens... Ils n'ont rien retenu de ce que vous leur avez appris tu sais... Tss, je dis d'eux mais je n'suis pas mieux hein... Je t'ai regardée pendant des jours couchée dans ce salon, puis ils t'ont embarquée, je t'ai vue descendre dans ce trou pour ton "dernier voyage" comme ils disent... Tu parles d'un connerie... Et puis, je suis partie... Je t'ai laissée toi... Je l'ai abandonnée elle et sa souffrance... J'ai l'impression de retourner en arrière... 10, voire 15 ans en arrière... Je me déteste... A l'époque où je n'avais qu'à tendre la main pour prendre ce cacheton de la délivrance... Où je pouvais choisir de partir loin dès que ça n'allait pas... Aujourd'hui, je n'ai plus tout ça... Alors j'ai besoin de souffrir... J'ai besoin de ressentir quelque chose pour me sentir vivante... Pour me rendre compte que tu n'es vraiment plus là... Hier, on m'a dit qu'en plus d'être triste j'avais l'air très énervée... Mais bien sûr... Comment ne pas l'être... Je suis sensée accepter que tu sois partie sans broncher... Je suis sensée accepter de revoir l'ancienne moi refaire surface, comme ça, d'un coup... Bien entendu que les gens ne changent jamais... Qu'on oublie jamais ce qu'on a été... Je penche bêtement... D'un côté puis de l'autre... Je me laisse porter par ma rage... Et je n'veux surtout pas savoir où elle m'emmène...
Le Samedi/08/11/14 à 9:24
J'y arrive pas et tu le sais toi... J'espère que tu n'y vois pas de là où tu es... Tu ne dois pas me voir dans cet état... Les journées passent mais elles sont plus dures les unes que les autres... Je ne comprends pas tout... Et les gens n'ont pas l'air de comprendre non plus tu sais... Ils ne comprennent pas pourquoi ça me met dans un tel état... Ils ne comprennent pas tout ce que tu étais pour moi... Ils ne comprennent pas la merde qu'a laissé ton départ... Ils ne peuvent pas savoir... Et je suis d'un putain d'égoïsme... J'espère vraiment que tu ne vois plus rien de là où tu es... Que tu as vu tout le monde qui est venu pour toi jusqu'à mardi... Et puis qu'après tu as rejoins Pépé en oubliant ici... Si nous on doit continuer de vivre notre vie, vous, vous devez maintenant vivre votre mort... De toute façon, ici, plus rien n'a de sens... Ils n'ont rien retenu de ce que vous leur avez appris tu sais... Tss, je dis d'eux mais je n'suis pas mieux hein... Je t'ai regardée pendant des jours couchée dans ce salon, puis ils t'ont embarquée, je t'ai vue descendre dans ce trou pour ton "dernier voyage" comme ils disent... Tu parles d'un connerie... Et puis, je suis partie... Je t'ai laissée toi... Je l'ai abandonnée elle et sa souffrance... J'ai l'impression de retourner en arrière... 10, voire 15 ans en arrière... Je me déteste... A l'époque où je n'avais qu'à tendre la main pour prendre ce cacheton de la délivrance... Où je pouvais choisir de partir loin dès que ça n'allait pas... Aujourd'hui, je n'ai plus tout ça... Alors j'ai besoin de souffrir... J'ai besoin de ressentir quelque chose pour me sentir vivante... Pour me rendre compte que tu n'es vraiment plus là... Hier, on m'a dit qu'en plus d'être triste j'avais l'air très énervée... Mais bien sûr... Comment ne pas l'être... Je suis sensée accepter que tu sois partie sans broncher... Je suis sensée accepter de revoir l'ancienne moi refaire surface, comme ça, d'un coup... Bien entendu que les gens ne changent jamais... Qu'on oublie jamais ce qu'on a été... Je penche bêtement... D'un côté puis de l'autre... Je me laisse porter par ma rage... Et je n'veux surtout pas savoir où elle m'emmène...
Dans . Bad Day .
Le Samedi/26/12/09 à 21:48
Parce qu'un jour ça me jouera un tour. C'est sûr.
C'est comme ça la vie. Un mauvais tour même certainement.
Peut-être que ça changera. Ou pas. C'est dur.
Dur de savoir, de comprendre, pourquoi ça. Pourquoi maintenant...
Parce que je suis là, devant ce PC. Un peu comme avant.
Je ne le veux pas. Non. Pourtant.
Mais je n'ai pas tant le choix en réalité.
Ton portable est éteint. Le mien non. En l'attente de l'accusé...
Parce que je suis là mais que j'ai hâte d'être mercredi au fond.
De Te retrouver, de comprendre, de m'excuser. Je ne sais pas.
Juste être là. Toi aussi. Toutes les deux. Sans faux-rebonds.
Pas d'erreurs permises. Aucune. Jamais je ne me pardonnerai ça...
Parce que des fois, j'aimerai pouvoir prier et être exaucée.
Même si je n'y crois pas. J'aurai aimé que ça puisse arriver.
Tu ne me liras très certainement pas avant que l'accusé arrive.
Le rallumeras-Tu à temps... M'éviteras-Tu la dérive...
Je sais que Tu sais et Tu sais que je sais.
Tu sais ce que je suis et ce que je ne suis pas.
Tu sais ce que je pense , ce que j'aimerai ne pas penser.
Tu sais que je T'aime hein et que tous ces défauts me tuent chaque fois...
MAYBE . OU PAS .
Dans . Bad Day .
# 334 # [ C'est dingue hein ... ]
Le Mardi/22/9/09 à 23:00
_ Comme une impression d'être de trop. C'est dingue hein comme sensation. Ca vous prends comme ça des fois. Plusieurs fois dans une journée. Dans une semaine. Pour différentes raisons. Aussi diverses que variées. Mais j'avoue que ça faisait longtemps que je ne l'avais pas ressentie. Ouaip. Longtemps. Comme si je me réveillais d'un seul coup après des mois et des mois de sommeil. Pourtant, non, j'étais bien réveillée avant aussi. C'est juste que. Ouaip. Que j'sais pas moi. Déjà, rien que dans cet amphi, j'me sens de trop. Ils sont tous là. A prendre des notes sur ce cours que je ne juge que trop inintéressant. C'est dingue hein. Peut-être que je ne suis plus faite pour tout ce qui concerne les cours. J'ai trop perdu l'habitude d'une vie sociale à ce niveau là. Je ne supporte plus les gens. Les gens ne me supportent pas. Et je crois que je ne me supporte plus moi-même non plus. On pense qu'être à plusieurs aide pour s'intégrer. Et, au final, non. T'es plusieurs mais tout seul. Ils sont là. Toi aussi. Mais ça ne doit pas être le même là qu'eux sûrement. Alors tu te tais, tu regardes les lèvres de la prof bougeait. Ta musique sur les oreilles. Tu cherches à comprendre. Mais il n'y a rien à comprendre au fond. C'est juste ça. Comme une impression d'être de trop. T'étudie la psychologie. Mais c'est toi qui serait à étudier en fait. Pis aussi aussi j'dois être en trop des fois. J'sais bien que j'suis pas la personne parfaite qui Lui faudrait à Elle. Je fais de mon mieux. Mais souvent ça ne suffit pas je crois. Pas assez ci à mon goût. Ou trop ça. Tu t'en contentes hein je l'sais bien. Mais j'sais pas. J'me sens faible à côté de tout ça tu sais. J'ai pas cette impression de vivre dans le même monde quand je vois cette journée. Je vis déconnectée. Comme Tu l'as dit ma Belle, je plane vingt quatre heures sur vingt quatre avec cette merde au final. C'est peut-être réellement ça en fait. J'sais pas ce qui crée ce décalage. J'en sais rien du tout même à vrai dire. Ce décalage entre eux et moi. Entre ce que je suis pour Elle et ce que je voudrais être pour Elle. Ce décalage entre mon corps et ma tête. Quand le corps veut avancer, la tête n'arrive pas à suivre. Quand la tête veut prendre les devants, c'est le corps qui est hors-jeu. Comme une impression que l'un a rejoint l'autre. Mais au lieu que ce soit le dernier qui a rejoint le premier. C'est l'inverse. Le premier a fait une marche arrière pour se mettre au fait niveau du dernier. C'est triste hein. J'arrive à gérer et à faire avec ce que me dit mon esprit. Mais je ne le supportes plus dès qu'il me renvoit mon image. Comme dans un film d'horreur vous savez. Les miroirs où vous voyez votre reflet qui vous effraie plus que jamais. Un triste reflet. Qui me dégoute. Ouaip. Comme une impression d'être de trop. Je voudrai fondre. Pas disparaitre. Mais fondre. Pour que ce reflet devienne minime et que ma présence, ici et là, ne soit plus remarquée. Je voudrai. Ne plus avoir. Comme une impression... _
Maybe. Ou pas .
Dans . Bad Day .
Le Jeudi/02/4/09 à 23:27
C'est comme un petit quelque chose. Ou deux.
Qui me reviennent en pleine tête. D'un seul coup.
J'avais oublié ce qui, pourtant, saute aux yeux.
La vérité d'une vie qui persistera jusqu'au bout...
Mes erreurs ont connu des conséquences bien plus grave c'est vrai.
Mais celle-ci ne peut que continuer à s'éterniser.
Ce que j'ai perdu ne me reviendra pas je le sais éperdument.
L'amitié c'est sacré. C'est pas tout. C'est pas faire semblant...
J'ai déconné. J'en ai conscience. Je pensais pourtant que c'était fini.
Le pire c'est que je n'en veux plus. De tout ça. De ses faux amis.
Qui vous laissent tomber à la moindre occasion venue.
Qui dès la moindre erreur vous font tout repasser en revue...
J'en veux plus. J'me sens juste con à côté de tous ces gens.
A côté d'Elle surtout. C'est con mais c'est comme ça.
Je L'ai Elle et ça me suffit plus que tout. Amplement.
J'veux juste pas qu'Elle se rende compte de l'asociale qui sommeil en moi....
C'est comme un petit quelque chose. Ou deux.
Qui font remonter le passé en mémoire vite fait bien fait.
J'avais oublié ce qui, pourtant, saute aux yeux.
La vérité d'une vie d'une fille qui n'a jamais rien mérité...
MAYBE . OU PAS .
Dans . Bad Day .
Le Lundi/16/3/09 à 0:53
Tes mots auraient dû me faire plaisir hein c'est ça. Tu crois vraiment qu'elle est si facile la vie. Pfff. Pas avec moi en tout cas tu sais. Tu crois qu'un "Je t'aime mon bébé" balancé comme ça, en moins de deux, sur Facebook peut effacer ces seize dernières années. Durant lesquelles j'ai du te voir quatre fois deux jours grand maximum et t'avoir au téléphone au moins autant de fois dont une fois pour me souhaiter un bon anniversaire sauf que c'était avec deux mois de retard et une autre parce que soit-disant il fallait que tu me récupères. Je me rappelle encore de tes mots comme si c'était hier mais tu en as rien à foutre de ça toi. " Si tu arrêtes pas tes conneries, je viens te chercher et je te garderai ici moi, à la maison. Tu vas voir si tu vas continuer. C'est encore l'éducation de ta mère ça. Elle n'a jamais su faire de toute façon." Sauf que Maman, Elle s'est occupée de nous Elle. Contrairement à toi. Elle s'est pas cassée la nuit de mes trois ans pour partir avec ton meilleur ami qui serait également notre babysitter. Alors que toi, tu t'es pas gêné apparemment hein. Je me demande comment tu arrives à ne pas avoir honte aujourd'hui de venir me dire de telles conneries après tout ça. En attendant, tu sais, l'éducation que Maman nous a donné c'est sûrement ça qui m'a permis de m'en sortir pas à pas à ce jour. Tu sais, je suis loin d'être la fille parfaite, la fille idéale. Mais je suis sûre qu'Elle sait à quel point je lui en suis reconnaissante et à quel point je l'admire. Au moins autant que toi tu devrais savoir à quel point je peux te haïr. Et combien aujourd'hui, ton "je t'aime" je peux te le cracher à la gueule. Tu veux savoir à quoi j'ai pensé en premier en voyant ces mots-là. J'ai pensé au dernier week-end où j'avais voulu venir chez toi pour voir si je ne ratais rien. Et effectivement j'y ai eu ma réponse. Tu sais quand un gars est rentré et que tu lui as dit "Ah tiens je te présente mes deux enfants que je t'avais montré en photo". Et que tu lui as montré ses deux fils à elle. Qui ne sont rien pour toi. Et que nous nous étions là, à côté. En train de nous demander comment tu allais bien pouvoir nous présenter alors. Mais nous sommes bêtes. Par nos prénoms bien évidement. C'est la seule chose que tu sait de nous après tout alors normal. Surtout pas en disant que nous sommes tes enfants. Comment avons-nous pu imaginer ça. Nous n'avons pas réfléchit sûrement. Mais j'ai aussi et surtout été très surprise que tu te souviennes de qui j'étais puisque apparemment ce n'était pas le cas lors de notre dernière et unique conversation sur msn. Quand tu es venu me dire bonjour, que tu m'as demandé qui j'étais. Que je t'ai simplement répondu par mon prénom. Et que tu as eu le culot de répondre à ça que tu connaissais pas de personne portant ce prénom. Mais que j'ai été bête une nouvelle fois. Je ne suis que ta fille. Comment pourrais-tu me connaitre hein ? Je me le demande. Tu sais. Je te hais. Alors tes mots aujourd'hui, non seulement je n'ai qu'une seule envie c'est de les ignorer. Mais en plus de ça, je dois t'avouer qu'ils me dégoutent. Que tu me dégoutes. J'avoue que tu as du courage d'oser te montrer après tout ça. Mais avec toute la connerie dont tu peux faire part, ça ne m'étonne même pas de toi. Je hais tes mots. Je hais ces mots. Je te hais toi. Et toute cette merde que tu as laissé en moi. Tes mots auraient dû me faire plaisir hein c'est ça ? Sache que c'est l'inverse. Ils ont renforcé ma haine et ma honte envers toi. Et qu'ils m'ont juste rappelés toutes ces choses qui il y a quatre ans maintenant, m'ont fait chuter en Enfer. Et si à ce jour, je reprends goût à la vie... Tu es très certainement la dernière personne avec qui j'ai envie de le partager...
MAYBE . OU PAS .
Dans . Bad Day .